Marie-Claire Chevalier

  1955 – 2022

En 1971, Marie-Claire Chevalier avait 16 ans lorsqu’elle tomba enceinte suite à un viol par un jeune homme de son lycée de deux ans son aîné. La jeune femme demanda de l’aide à sa mère pour obtenir un avortement. La mère se tourna vers un médecin clandestin, mais sa fille eut une hémoragie qui la força à se rendre à l’hôpital. Son violeur, arrêté pour vol de voiture, décida de la dénoncer en échange de sa propre liberté. Elle fut directement accusée, ainsi que quatre autres femmes dont sa mère, car en 1971, l’interruption volontaire de grossesse était illégale en France et passable de six mois à deux ans de prison. Elle fut ensuite condamnée au procès de Bobigny et toutes les quatre furent défendues par l’avocate Gisèle Halimi.

Gisèle Halimi fit de ce procès et de Marie-Claire Chevalier un symbole politique pour le droit à l’avortement. Ce cas marquera pour toujours l’histoire française et symbolisera un progrès réel pour les droits des femmes. Extrêmement médiatisé, le procès fut suivi de près par de nombreuses personnalités et se conclua sur une victoire brillante. Trois ans après ce jugement, les choses commencèrent à bouger. Cet événement contribua à l’adoption de la loi Veil et à la légalisation de l’avortement en France en 1975.

Ayant beaucoup souffert au cours de ce procès, elle tenta de se suicider. Puis, elle choisit de retourner vers l’anonymat en changeant de nom. À sa mort, elle reçut les hommages du président de la République, Emmanuel Macron et d’associations féministes.

Elvira Kralj
1900 – 1978

Trop gentille pour qu'on s'en souvienne ?
Elvira Kralj était une actrice slovène née à Trieste (faisant alors partie de l'Empire austro-hongrois). Elle naquit dans une famille qui était politiquement engagée pour défendre la cause nationale slovène. Toute la famille était affiliée à la Sokol, une association de gauche s'occuppant de la culture corporelle. Elvira était membre de plusieurs associations embrassant différentes causes sociales, et pas spécifiquement la cause des femmes.

Elle commença à jouer à l'âge de cinq ans lorsqu'elle interpreta Cendrillon dans un théâtre de Trieste. Après avoir complété ses études dans l'école primaire allemande locale et deux années d'études à l'école supérieure de commerce allemande pour filles - les garçons et les filles fréquentaient des écoles différentes - elle travailla dans un cabinet d'avocats à Trieste. Plus tard, elle obtint son diplôme de l'école d'art dramatique. Elle incarna plus de 200 rôles au théâtre Maribor, et commença à travailler au Drama de Ljubljana, le théâtre national. Que ce soit sur scène ou les écrans de télévision et de cinéma, elle interpreta de façon convaincante une multide de personnages féminins divers et variés, passant d'une douce grand-mère, une gentille tante, une mère souffrante, une femme forte, à des personnages diaboliques et ironiques. Son rôle le plus emblématique fut celui d'une tante douce, aimante et attentionnée (caractéristiques féminines typiquement acceptées) dans le film Don't wait until May. Alors, pourquoi Elvira est-elle dépréciée? Malgré les nombreux films pour lesquels elle a été choisie, très peu de documentation a été réunie à son sujet (ce qui n'est pas le cas de ses collègues masculins). Aucun article scientifique, aucun travail de recherche n'a été mené sur sa vie. Elle n'était qu'une actrice, et du coup facilement oubliée.
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Elvira Kralj
1900 – 1978

Trop gentille pour qu'on s'en souvienne ?
Elvira Kralj était une actrice slovène née à Trieste (faisant alors partie de l'Empire austro-hongrois). Elle naquit dans une famille qui était politiquement engagée pour défendre la cause nationale slovène. Toute la famille était affiliée à la Sokol, une association de gauche s'occuppant de la culture corporelle. Elvira était membre de plusieurs associations embrassant différentes causes sociales, et pas spécifiquement la cause des femmes.

Elle commença à jouer à l'âge de cinq ans lorsqu'elle interpreta Cendrillon dans un théâtre de Trieste. Après avoir complété ses études dans l'école primaire allemande locale et deux années d'études à l'école supérieure de commerce allemande pour filles - les garçons et les filles fréquentaient des écoles différentes - elle travailla dans un cabinet d'avocats à Trieste. Plus tard, elle obtint son diplôme de l'école d'art dramatique. Elle incarna plus de 200 rôles au théâtre Maribor, et commença à travailler au Drama de Ljubljana, le théâtre national. Que ce soit sur scène ou les écrans de télévision et de cinéma, elle interpreta de façon convaincante une multide de personnages féminins divers et variés, passant d'une douce grand-mère, une gentille tante, une mère souffrante, une femme forte, à des personnages diaboliques et ironiques.
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Elvira Kralj
1900 – 1978

Trop gentille pour qu'on s'en souvienne ?
Elvira Kralj était une actrice slovène née à Trieste (faisant alors partie de l'Empire austro-hongrois). Elle naquit dans une famille qui était politiquement engagée pour défendre la cause nationale slovène. Toute la famille était affiliée à la Sokol, une association de gauche s'occuppant de la culture corporelle. Elvira était membre de plusieurs associations embrassant différentes causes sociales, et pas spécifiquement la cause des femmes.

Elle commença à jouer à l'âge de cinq ans lorsqu'elle interpreta Cendrillon dans un théâtre de Trieste. Après avoir complété ses études dans l'école primaire allemande locale et deux années d'études à l'école supérieure de commerce allemande pour filles -
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Karla Bulovec Mrak
1895 – 1957

Elle voulait absolument sortir de sa cage.
Karla Bulovec Mrak était une sculptrice, peintre et écrivaine slovène qui vécut dans trois États successifs ayant existé sur le même territoire: l'Empire austro-hongrois, le Royaume de Yougoslavie et la Républice fédérative de Yougoslavie. Karla était une personne obstinée et rebelle, ce qui lui causa de nombreux problèmes, et, indépendemment de l'État, elle fut toujours marginalisée. Elle avait reçu une bonne éducation, toutefois elle décida de ne pas être enseignante, mais scuptrice, ce qui n'était pas conforme aux attentes sociales. En 1917, elle quitta la cage qu'était sa petite ville provinciale de la ville de Ljubljana et partit pour Munich, Vienne, Prague et Paris, où elle se sentait relativement libérée de toutes contraintes sociales. Elle participa à des expositions communes avec de célèbres artistes slovènes et européens dans différents pays d'Europe. En revanche, ses expositions indépendantes furent vivement critiquées.

Elle était méprisée parce qu'elle fut pauvre la majorité de sa vie et qu'elle ne se conformait pas aux normes sociales. Encore aujourd'hui, les textes à son sujet commencent pas "Karla Bulovec était marriée à Ivan Mrak". Tout comme en France, la perturbatrice sociale Simone de Beauvoir souvent identifiée comme la compagne de Jean Paul Sartre, Karla n'était pas mentionnée pour elle-même. Son mari acceptait son alterité et la comprenait, mais lui-même était socialement, politiquement et professionnellement marginalisé. Bien qu'elle luttait pour sa reconnaissance publique, Karle n'hadéra pas à la cause des femmes. Àprès la seconde guerre mondiale, le nouveau gouvernement se mit à suspecter les artistes qu'ils ne pouvaient pas contrôler comme des travailleurs industriels. La "bohème sociale" à laquelle Karla appartenait était en marge de la société.
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Karla Bulovec Mrak
1895 – 1957

Elle voulait absolument sortir de sa cage.
Karla Bulovec Mrak était une sculptrice, peintre et écrivaine slovène qui vécut dans trois États successifs ayant existé sur le même territoire: l'Empire austro-hongrois, le Royaume de Yougoslavie et la Républice fédérative de Yougoslavie. Karla était une personne obstinée et rebelle, ce qui lui causa de nombreux problèmes, et, indépendemment de l'État, elle fut toujours marginalisée. Elle avait reçu une bonne éducation, toutefois elle décida de ne pas être enseignante, mais scuptrice, ce qui n'était pas conforme aux attentes sociales. En 1917, elle quitta la cage qu'était sa petite ville provinciale de la ville de Ljubljana et partit pour Munich, Vienne, Prague et Paris, où elle se sentait relativement libérée de toutes contraintes sociales. Elle participa à des expositions communes avec de célèbres artistes slovènes et européens dans différents pays d'Europe. En revanche, ses expositions indépendantes furent vivement critiquées.

Elle était méprisée parce qu'elle fut pauvre la majorité de sa vie et qu'elle ne se conformait pas aux normes sociales. Encore aujourd'hui, les textes à son sujet commencent pas "Karla Bulovec était marriée à Ivan Mrak". Tout comme en France, la perturbatrice sociale Simone de Beauvoir souvent identifiée comme la compagne de Jean Paul Sartre, Karla n'était pas mentionnée pour elle-même.
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Karla Bulovec Mrak
1895 – 1957

Elle voulait absolument sortir de sa cage.
Karla Bulovec Mrak était une sculptrice, peintre et écrivaine slovène qui vécut dans trois États successifs ayant existé sur le même territoire: l'Empire austro-hongrois, le Royaume de Yougoslavie et la Républice fédérative de Yougoslavie. Karla était une personne obstinée et rebelle, ce qui lui causa de nombreux problèmes, et, indépendemment de l'État, elle fut toujours marginalisée. Elle avait reçu une bonne éducation, toutefois elle décida de ne pas être enseignante, mais scuptrice, ce qui n'était pas conforme aux attentes sociales. En 1917, elle quitta la cage qu'était sa petite ville provinciale de la ville de Ljubljana et partit pour Munich, Vienne, Prague et Paris, où elle se sentait relativement libérée de toutes contraintes sociales.
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Ilka Burger Vašte
1891 – 1967

Rebelle toute sa vie
Ilka Burger Vašte fut l'une des écrivaines slovènes les plus prolifiques: romancière, elle écrivit dix romans historiques. Elle fréquenta un collège d'enseignants du secondaire et travailla en tant qu'enseignante à l'école de Cyril et Méthode à Trieste et à l'école des filles de Ljubljana. Elle embrassa une carrière dans l'enseignement, ce qui était la seule profession convenable pour une femme à cette époque. Les femmes pouvaient être soit femmes au foyer, si elles étaient mariées, soit enseignantes si elles étaient célibataires. Elle s'intéressait à la littérature et à la peinture qu'elle apprit auprès d'Ivana Kobilica, une célèbre peintre slovène. Dans son roman, Mejaši (Neigbours at the border), elle raviva la lutte nationale des Slovènes contre les Lombards. Elle était connue pour ses profondes convictions anti-cléricales et libérales. Hormi une rue dans sa native Novo mesto qui porte son nom, pas grand-chose n'est connu à son sujet et elle appartient définitivement à la liste des artistes féminines slovènes dépréciées.

Elle écrivit: Comme j'étais une petite fille timide et obéissante, je me moquais âprement des femmes courageuses qui se battaient pour l'égalité des droits des femmes, mais je pris conscience assez rapidement que j'étais traitée injustement uniquement parce que j'étais une femme. Je restais dans l'ombre parce que je savais très bien que c'était ce que mes parents attendaient de moi, mais en même temps, je décidai qu'avec ma propre force je gagnerai ma place à la lumière."
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Ilka Burger Vašte
1891 – 1967

Rebelle toute sa vie
Ilka Burger Vašte fut l'une des écrivaines slovènes les plus prolifiques: romancière, elle écrivit dix romans historiques. Elle fréquenta un collège d'enseignants du secondaire et travailla en tant qu'enseignante à l'école de Cyril et Méthode à Trieste et à l'école des filles de Ljubljana. Elle embrassa une carrière dans l'enseignement, ce qui était la seule profession convenable pour une femme à cette époque. Les femmes pouvaient être soit femmes au foyer, si elles étaient mariées, soit enseignantes si elles étaient célibataires. Elle s'intéressait à la littérature et à la peinture qu'elle apprit auprès d'Ivana Kobilica, une célèbre peintre slovène. Dans son roman, Mejaši (Neigbours at the border), elle raviva la lutte nationale des Slovènes contre les Lombards. Elle était connue pour ses profondes convictions anti-cléricales et libérales. Hormi une rue dans sa native Novo mesto qui porte son nom, pas grand-chose n'est connu à son sujet et elle appartient définitivement à la liste des artistes féminines slovènes dépréciées.

Elle écrivit: Comme j'étais une petite fille timide et obéissante, je me moquais âprement des femmes courageuses qui se battaient pour l'égalité des droits des femmes, mais je pris conscience assez rapidement que j'étais traitée injustement uniquement parce que j'étais une femme.
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Ilka Burger Vašte
1891 – 1967

Rebelle toute sa vie
Ilka Burger Vašte fut l'une des écrivaines slovènes les plus prolifiques: romancière, elle écrivit dix romans historiques. Elle fréquenta un collège d'enseignants du secondaire et travailla en tant qu'enseignante à l'école de Cyril et Méthode à Trieste et à l'école des filles de Ljubljana. Elle embrassa une carrière dans l'enseignement, ce qui était la seule profession convenable pour une femme à cette époque. Les femmes pouvaient être soit femmes au foyer, si elles étaient mariées, soit enseignantes si elles étaient célibataires. Elle s'intéressait à la littérature et à la peinture qu'elle apprit auprès d'Ivana Kobilica, une célèbre peintre slovène.
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Maria Isabel Aboim Inglez
1902 – 1963

L'indomptable, la femme sans peur, une femme d'une ténacité inébranlable sont autant de qualificatifs qui lui ont été attribués et que l'on retrouve aujourd'hui.
À l'âge de 20 ans, Maria Isabel épousa Carlos Aboim Inglez, dont le père avait été ministre sous la 1ère république. Tous deux démocrates, leur maison devint un lieu de rencontre pour plusieurs personnalités. Lorsqu'on diagnostiqua un cancer à son mari, elle décida, bien qu'avec 5 enfants, d'entreprendre un diplôme en littérature. À presque 40 ans elle se retrouva veuve et dut travailler dur car elle était persécutée en raison de son non-catholicisme et de ses positions anti-fascites. Elle commença son activité politique au Mouvement pour l'unité démocratique, étant la seule femme à faire partie de la commission centrale (1946-1948) et plus tard, en 1949, au Mouvement national démocratique, ayant une participation active lors des éléctions présidentielles. Salazar employa deux types de répression contre elle: en plus de l'emprisonnement, elle fut arrêtée 3 fois entre 1946-1948, l'empêchant par tous les moyens de gagner sa vie. En 1948, elle fut interdite de diriger l'université pour femmes qu'elle avait créée avec son mari et où elle enseignait, et qui promottait un éducation laïque, progressiste et sociale, où les chemins d'étudiantes venant de différents millieux sociaux se croisaient dans les mêmes classes. Le 11 février 1949, l'école fut définitivement fermée, en représailles du rôle exceptionnel qu'elle avait joué dans l'opposition au régime. La même année, le gouvernement lui interdit d'enseigner à la faculté des lettres et à l'école d'infirmières Rockefeller.

À cette période, elle accepta une invitation pour aller enseigner au Brésil, elle vendit tous ses biens, mais elle ne fut pas autorisée à y aller et se vit retirer son passeport. Elle loua un appartement où elle créa un atelier de couture pour travailler et donner des cours privés afin de survivre. Ses enfants étaient également persécutés pour la simlpe raison d'être ses enfants, ce qui conduisit l'un d'entre eux et sa femme en prison.
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Maria Isabel Aboim Inglez
1902 – 1963

L'indomptable, la femme sans peur, une femme d'une ténacité inébranlable sont autant de qualificatifs qui lui ont été attribués et que l'on retrouve aujourd'hui.
À l'âge de 20 ans, Maria Isabel épousa Carlos Aboim Inglez, dont le père avait été ministre sous la 1ère république. Tous deux démocrates, leur maison devint un lieu de rencontre pour plusieurs personnalités. Lorsqu'on diagnostiqua un cancer à son mari, elle décida, bien qu'avec 5 enfants, d'entreprendre un diplôme en littérature. À presque 40 ans elle se retrouva veuve et dut travailler dur car elle était persécutée en raison de son non-catholicisme et de ses positions anti-fascites. Elle commença son activité politique au Mouvement pour l'unité démocratique, étant la seule femme à faire partie de la commission centrale (1946-1948) et plus tard, en 1949, au Mouvement national démocratique, ayant une participation active lors des éléctions présidentielles. Salazar employa deux types de répression contre elle: en plus de l'emprisonnement, elle fut arrêtée 3 fois entre 1946-1948, l'empêchant par tous les moyens de gagner sa vie. En 1948, elle fut interdite de diriger l'université pour femmes qu'elle avait créée avec son mari et où elle enseignait, et qui promottait un éducation laïque, progressiste et sociale, où les chemins d'étudiantes venant de différents millieux sociaux se croisaient dans les mêmes classes. Le 11 février 1949, l'école fut définitivement fermée, en représailles du rôle exceptionnel qu'elle avait joué dans l'opposition au régime. La même année, le gouvernement lui interdit d'enseigner à la faculté des lettres et à l'école d'infirmières Rockefeller.
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Maria Isabel Aboim Inglez
1902 – 1963

L'indomptable, la femme sans peur, une femme d'une ténacité inébranlable sont autant de qualificatifs qui lui ont été attribués et que l'on retrouve aujourd'hui.
À l'âge de 20 ans, Maria Isabel épousa Carlos Aboim Inglez, dont le père avait été ministre sous la 1ère république. Tous deux démocrates, leur maison devint un lieu de rencontre pour plusieurs personnalités. Lorsqu'on diagnostiqua un cancer à son mari, elle décida, bien qu'avec 5 enfants, d'entreprendre un diplôme en littérature. À presque 40 ans elle se retrouva veuve et dut travailler dur car elle était persécutée en raison de son non-catholicisme et de ses positions anti-fascites. Elle commença son activité politique au Mouvement pour l'unité démocratique, étant la seule femme à faire partie de la commission centrale (1946-1948) et plus tard, en 1949, au Mouvement national démocratique, ayant une participation active lors des éléctions présidentielles.
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Maria José Estanco
1905 – 1999

Ils ont ironisé que la construction ne tiendrait pas... mais la porte est restée ouverte pour les futures femmes architectes
Née à Loulé, Maria José Estanco entra à l'école des Beaux-Arts pour étudier la peinture. Pour des raisons familiales, elle interrompit ses études et resta deux ans au Brésil, où elle assista à la naissance de la ville de Marília, travaillant avec l'ingénieur belge qui dirigea le chantier. Influencée par son expérience, elle s'inscrivit en architecture à son retour à Lisbonne, où en 1942, elle reçut le prix du "meilleur étudiant en architecture. Ainsi émergea la première femme architecte portugaise. Toutefois, et ce malgré étant considérée comme la meilleure étudiante, elle ne put entrer dans le monde professionnel car les mentalités de l'époque ne pouvaient croire qu'une femme soit capable de réaliser un projet réalisable. Même les journaux se moquaient de son choix professionnel avec des caricatures d'elle. Tout cela était si difficile qu'elle commença à se dédier à la décoration d'intérieure et à la fabrication de mobilier. Gratuitement, elle créa une section sur ces domaines dans le magazine M&B et donna des cours de dessin et peinture à la prison de Linhó. Elle postula pour enseigner et parvint à être professeure dans deux lycées et à l'institut Odivelas. Elle fit partie du conseil d'administration du Conseil national pour la paix (section désarmement). En 1977, elle fut élue au Conseil national du Mouvement démocratique des femmes(WDM), devenant ainsi associée pour toujours à l'histoire de la lutte pour l'égalité des droits pour les femems et y resta aussi longtemps que sa santé lui le permit. Elle collabora à l'organisation d'expositions liées à l'activité politique des femmes démocrates et participa aux congrès de la Fédération démocratique internationale des femmes (IDFW) à Prague, en Finlande, et en URSS. Elle ne prétendit jamais être féministe, mais elle consacra beaucoup de ses efforts, de son intelligence et de sa sensibilité à la cause de l'émancipation des femmes, raison pour laquelle le WDM lui décerna en 1992 la distinction d'honneur de l'année. Son nom fait partie de la toponymie de trois villes où il est écrit: "Rue Maria José Estanco. Architecte et professeure de lycée 1905-1999".
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Maria José Estanco
1905 – 1999

Ils ont ironisé que la construction ne tiendrait pas... mais la porte est restée ouverte pour les futures femmes architectes
Née à Loulé, Maria José Estanco entra à l'école des Beaux-Arts pour étudier la peinture. Pour des raisons familiales, elle interrompit ses études et resta deux ans au Brésil, où elle assista à la naissance de la ville de Marília, travaillant avec l'ingénieur belge qui dirigea le chantier. Influencée par son expérience, elle s'inscrivit en architecture à son retour à Lisbonne, où en 1942, elle reçut le prix du "meilleur étudiant en architecture. Ainsi émergea la première femme architecte portugaise. Toutefois, et ce malgré étant considérée comme la meilleure étudiante, elle ne put entrer dans le monde professionnel car les mentalités de l'époque ne pouvaient croire qu'une femme soit capable de réaliser un projet réalisable. Même les journaux se moquaient de son choix professionnel avec des caricatures d'elle. Tout cela était si difficile qu'elle commença à se dédier à la décoration d'intérieure et à la fabrication de mobilier. Gratuitement, elle créa une section sur ces domaines dans le magazine M&B et donna des cours de dessin et peinture à la prison de Linhó. Elle postula pour enseigner et parvint à être professeure dans deux lycées et à l'institut Odivelas. Elle fit partie du conseil d'administration du Conseil national pour la paix (section désarmement). En 1977, elle fut élue au Conseil national du Mouvement démocratique des femmes(WDM), devenant ainsi associée pour toujours à l'histoire de la lutte pour l'égalité des droits pour les femems et y resta aussi longtemps que sa santé lui le permit.
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Maria José Estanco
1905 – 1999

Ils ont ironisé que la construction ne tiendrait pas... mais la porte est restée ouverte pour les futures femmes architectes
Née à Loulé, Maria José Estanco entra à l'école des Beaux-Arts pour étudier la peinture. Pour des raisons familiales, elle interrompit ses études et resta deux ans au Brésil, où elle assista à la naissance de la ville de Marília, travaillant avec l'ingénieur belge qui dirigea le chantier. Influencée par son expérience, elle s'inscrivit en architecture à son retour à Lisbonne, où en 1942, elle reçut le prix du "meilleur étudiant en architecture. Ainsi émergea la première femme architecte portugaise. Toutefois, et ce malgré étant considérée comme la meilleure étudiante, elle ne put entrer dans le monde professionnel car les mentalités de l'époque ne pouvaient croire qu'une femme soit capable de réaliser un projet réalisable.
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Florbela Espanca
1894 – 1930

Affirmation rebelle et féminine d'une destinée
Née à Vila Viçosa le 8 décembre 1894, la vie de Florbela Espanca fut marquée dès son plus jeune âge par de nombreuses instabilités qui influencèrent profondément son oeuvre littéraire. Sa vie, longue de seulement 36 ans car victime d'un suicide suite au diagnostique d'un oedème pulmonaire, fut tumultueuse, mouvementée et pleine de souffrances internes que l'autrice savait transformer en poésie de la plus haute qualité, chargée d'érotisme et de féminité.

En 1919, et parmi plus de 300 étudiants, Florbela fut l'une des 14 femmes à être acceptées en faculté de droit de l'université de Lisbonne. Toutefois, sa première tentative pour promouvoir sa poésie échoua lorsqu'elle attira sans succès l'attention de critiques littéraires. Florbela Espanca fit un court séjour à Guimarães, en novembre 1923, lors d'une convalescence suite à une rechute, période durant laquelle elle entra en contact avec des gens d'une petite communauté. Les formes parfaites et mélodieuses de sa poésie retracent fidèlement la plénitude de la vie avec ses victoires et défaites, ses joies et décéptions racontée sans honte ou peur, et de ce fait, donnent une voix à un univers réduit au silence par les coutumes et habitudes de cette époque.

Irrévérencieuse, audacieuse et rêveuse, elle ouvrit les horizons qui contribuèrent au changement des mentalités quant au rôle des femmes dans la société portugaise. Son héritage représente un nouveau cycle littéraire avec une perspective féminine. De plus, elle fut l'une des premières femmes à profiter du droit au divorce. Elle n'avait pas à se taire sur les hommes qui la rendaient malheureuse, ne la comprenaient pas ou la maltraitaient physiquement.
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Florbela Espanca
1894 – 1930

Affirmation rebelle et féminine d'une destinée
Née à Vila Viçosa le 8 décembre 1894, la vie de Florbela Espanca fut marquée dès son plus jeune âge par de nombreuses instabilités qui influencèrent profondément son oeuvre littéraire. Sa vie, longue de seulement 36 ans car victime d'un suicide suite au diagnostique d'un oedème pulmonaire, fut tumultueuse, mouvementée et pleine de souffrances internes que l'autrice savait transformer en poésie de la plus haute qualité, chargée d'érotisme et de féminité.

En 1919, et parmi plus de 300 étudiants, Florbela fut l'une des 14 femmes à être acceptées en faculté de droit de l'université de Lisbonne. Toutefois, sa première tentative pour promouvoir sa poésie échoua lorsqu'elle attira sans succès l'attention de critiques littéraires. Florbela Espanca fit un court séjour à Guimarães, en novembre 1923, lors d'une convalescence suite à une rechute, période durant laquelle elle entra en contact avec des gens d'une petite communauté. Les formes parfaites et mélodieuses de sa poésie retracent fidèlement la plénitude de la vie avec ses victoires et défaites, ses joies et décéptions racontée sans honte ou peur, et de ce fait, donnent une voix à un univers réduit au silence par les coutumes et habitudes de cette époque.
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Florbela Espanca
1894 – 1930

Affirmation rebelle et féminine d'une destinée
Née à Vila Viçosa le 8 décembre 1894, la vie de Florbela Espanca fut marquée dès son plus jeune âge par de nombreuses instabilités qui influencèrent profondément son oeuvre littéraire. Sa vie, longue de seulement 36 ans car victime d'un suicide suite au diagnostique d'un oedème pulmonaire, fut tumultueuse, mouvementée et pleine de souffrances internes que l'autrice savait transformer en poésie de la plus haute qualité, chargée d'érotisme et de féminité.

En 1919, et parmi plus de 300 étudiants, Florbela fut l'une des 14 femmes à être acceptées en faculté de droit de l'université de Lisbonne.
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Gerda Taro
1910 – 1937

Pionnière de la photographie de guerre
Gerda Taro, née Gerta Pohorylle, naquit à Stuttgart et reçut son éducation à Leipzig en Allemagne. Comme elle venait d'une famille juive, elle fuit les nazis pour aller à Paris en 1933. Là-bas elle mena une vie de bohème avec son ami Ruth Cerf et finit par y rencontrer Endre Ernő Friedmann, plus connu aujourd'hui sous le nom de Robert Capa. Ensemble, ils commencèrent à documenter la guerre civile espagnole en 1935 après que Gerda ait inventé des alter egos afin de mieux vendre ses photos et celles d'Endre. Inspirés par leurs convictions politiques, ils prenaient uniquement des photos des combats des troupes républicaines contre les troupes rebelles franquistes. Tous deux essayaient d'être au plus proche de l'action - un but qui finit par causer la mort de Gerda. Malgré le fait que ses photos ne couvrirent qu'une année de guerre, elles firent partie de celles qui ont traversé le monde. Ensemble, avec Robert Capa et David Seymour, elle développa au cours de cette courte période la photographie de guerre moderne, telle que nous la connaissons aujourd'hui. Comme elle était officiellement l'agent de Capa, et qu'il vendait plusieurs de ses photos comme étant les siennes, il fallut attendre les années 2000 pour que les gens commencent à la reconnaître comme artiste à part entière et non plus seulement comme sa partenaire : en 2007, la soi-disant valise méxicaine fut trouvée à Mexico City, une valise contenant des milliers de de négatifs pensés perdue par Capa, Taro et Seymour. Depuis, plusieurs photos initialement attribuées à Capa sont reconnues comme ayant été prises par Gerda. Toutefois, durant sa courte vie, Taro était bien connue et lorsqu'elle fut tuée en 1937 par un tank à seulement 26 ans, des milliers de gens se rendirent à ses funérailles à Paris. La procession funéraire, menée par Pablo Neruda et Louis Aragon, devint une manifestation contre le fascime.
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Gerda Taro
1910 – 1937

Pionnière de la photographie de guerre
Gerda Taro, née Gerta Pohorylle, naquit à Stuttgart et reçut son éducation à Leipzig en Allemagne. Comme elle venait d'une famille juive, elle fuit les nazis pour aller à Paris en 1933. Là-bas elle mena une vie de bohème avec son ami Ruth Cerf et finit par y rencontrer Endre Ernő Friedmann, plus connu aujourd'hui sous le nom de Robert Capa. Ensemble, ils commencèrent à documenter la guerre civile espagnole en 1935 après que Gerda ait inventé des alter egos afin de mieux vendre ses photos et celles d'Endre. Inspirés par leurs convictions politiques, ils prenaient uniquement des photos des combats des troupes républicaines contre les troupes rebelles franquistes. Tous deux essayaient d'être au plus proche de l'action - un but qui finit par causer la mort de Gerda. Malgré le fait que ses photos ne couvrirent qu'une année de guerre, elles firent partie de celles qui ont traversé le monde. Ensemble, avec Robert Capa et David Seymour, elle développa au cours de cette courte période la photographie de guerre moderne, telle que nous la connaissons aujourd'hui. Comme elle était officiellement l'agent de Capa, et qu'il vendait plusieurs de ses photos comme étant les siennes, il fallut attendre les années 2000 pour que les gens commencent à la reconnaître comme artiste à part entière et non plus seulement comme sa partenaire : en 2007, la soi-disant valise méxicaine fut trouvée à Mexico City, une valise contenant des milliers de de négatifs pensés perdue par Capa, Taro et Seymour.
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Gerda Taro
1910 – 1937

Pionnière de la photographie de guerre
Gerda Taro, née Gerta Pohorylle, naquit à Stuttgart et reçut son éducation à Leipzig en Allemagne. Comme elle venait d'une famille juive, elle fuit les nazis pour aller à Paris en 1933. Là-bas elle mena une vie de bohème avec son ami Ruth Cerf et finit par y rencontrer Endre Ernő Friedmann, plus connu aujourd'hui sous le nom de Robert Capa. Ensemble, ils commencèrent à documenter la guerre civile espagnole en 1935 après que Gerda ait inventé des alter egos afin de mieux vendre ses photos et celles d'Endre. Inspirés par leurs convictions politiques, ils prenaient uniquement des photos des combats des troupes républicaines contre les troupes rebelles franquistes. Tous deux essayaient d'être au plus proche de l'action - un but qui finit par causer la mort de Gerda.
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Margarete Schütte-Lihotzky
1897 – 2000

Architecture et communisme : La créatrice de la cuisine de Francfort
Magarethe Schütte-Lihotzky était l'une des premières femmes architectes en Autriche. Ayant grandi dans une famille bourgeoise de la société viennoise, elle ne découvrit la réalité de la vie de la classe ouvrière pauvre qu'au cours de ses études. Cela suscita un intérêt quant aux façons d'améliorer les conditions de vie par le biais de nouveaux logements sociaux. Sa contribution la plus connue est la "cuisine de Francfort" (1926) qui révolutionna la façon de construire les cuisines. Schütte-Lihotzky dessina sa cuisine modulaire avec l'idée que la surface de travail pourrait être optimisée comme dans une usine afin de faciliter la vie des femmes qui l'utiliseraient et qui (idéalement) auraient alors plus de temps pour elles. Au niveau politique, elle sympathisa avec les idéaux communistes après avoir été déçue par les partis sociaux-démocratiques européens. En 1930, elle fut invitée à Moscou pour travailler sur des projets de logements sociaux. En 1939, elle rejoignit le parti communiste autrichien (KPÖ). Après avoir quitté la Russie, elle déménagea à Paris, puis à Istanbul où elle devint membre d'un groupe de résistance autrichienne. En 1941, elle fut brièvement arrêtée après être retournée en Autriche et fut envoyée pour purger une peine de quinze ans dans un centre pénitentiaire pour femmes à Aichach, en Bavière, de laquelle elle fut libérée par les troupes alliées en avril 1945. Elle travailla comme architecte à son compte jusqu'en 1969.

Malgré son expertise et expérience internationale, elle ne reçut pratiquement pas de commissions publiques dans la période d'après-guerre. Cependant, elle participa à des organisations professionnelles internationales et assista à de nombreux congrès internationaux, partit en voyages d'étude et fut active à travers le monde. C'est seulement dans les années 1990 qu'elle fut reconnue en Autriche pour son travail et ses contributions.
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Margarete Schütte-Lihotzky
1897 – 2000

Architecture et communisme : La créatrice de la cuisine de Francfort
Magarethe Schütte-Lihotzky était l'une des premières femmes architectes en Autriche. Ayant grandi dans une famille bourgeoise de la société viennoise, elle ne découvrit la réalité de la vie de la classe ouvrière pauvre qu'au cours de ses études. Cela suscita un intérêt quant aux façons d'améliorer les conditions de vie par le biais de nouveaux logements sociaux. Sa contribution la plus connue est la "cuisine de Francfort" (1926) qui révolutionna la façon de construire les cuisines. Schütte-Lihotzky dessina sa cuisine modulaire avec l'idée que la surface de travail pourrait être optimisée comme dans une usine afin de faciliter la vie des femmes qui l'utiliseraient et qui (idéalement) auraient alors plus de temps pour elles. Au niveau politique, elle sympathisa avec les idéaux communistes après avoir été déçue par les partis sociaux-démocratiques européens. En 1930, elle fut invitée à Moscou pour travailler sur des projets de logements sociaux. En 1939, elle rejoignit le parti communiste autrichien (KPÖ). Après avoir quitté la Russie, elle déménagea à Paris, puis à Istanbul où elle devint membre d'un groupe de résistance autrichienne. En 1941, elle fut brièvement arrêtée après être retournée en Autriche et fut envoyée pour purger une peine de quinze ans dans un centre pénitentiaire pour femmes à Aichach, en Bavière, de laquelle elle fut libérée par les troupes alliées en avril 1945. Elle travailla comme architecte à son compte jusqu'en 1969.
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Margarete Schütte-Lihotzky
1897 – 2000

Architecture et communisme : La créatrice de la cuisine de Francfort
Magarethe Schütte-Lihotzky était l'une des premières femmes architectes en Autriche. Ayant grandi dans une famille bourgeoise de la société viennoise, elle ne découvrit la réalité de la vie de la classe ouvrière pauvre qu'au cours de ses études. Cela suscita un intérêt quant aux façons d'améliorer les conditions de vie par le biais de nouveaux logements sociaux. Sa contribution la plus connue est la "cuisine de Francfort" (1926) qui révolutionna la façon de construire les cuisines. Schütte-Lihotzky dessina sa cuisine modulaire avec l'idée que la surface de travail pourrait être optimisée comme dans une usine afin de faciliter la vie des femmes qui l'utiliseraient et qui (idéalement) auraient alors plus de temps pour elles.
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Marion Dönhoff
1909 – 2002

J'ai toujours souhaité voir le jour où nous pourrions nous réunir d'un côté de la rivière de séparation pour échanger des idées, puis traverser le pont ensemble et continuer de l'autre côté.
La comtesse Marion Dönhoff fut l'une des journalistes les plus influentes d'après-guerre en Allemagne et l'éditrice du prestigieux hebdomadaire "Die Zeit" durant 30 ans. Cette noble femme très instruite a fui la Prusse orientale à cheval lors de l'invasion russe en 1945. Auparavant, elle avait géré le domaine familial durant plusieurs années après être revenue de longs voyages en Europe, en Afrique et en Amérique. Bien qu'ayant perdu sa Prusse orientale natale bien aimée, elle promut l'idée "d'aimer sans posséder" plutôt que de défendre la récupération de ces territoires. Au cours de sa vie, elle travailla activement à la réconciliation entre les États du bloc de l'Est et de l'Ouest, et soutint la politique active de l'Allemagne de l'Ouest envers l'Allemagne de l'Est, rejeta l'apartheid en Afrique du Sud, et ne cessa d'appeler à la pensée libérale, à la tolérance et à la justice dans ses écrits. Marion Dönhoff avait l'oreille des principaux politiciens de son époque, parmi eux Willy Brandt, Helmut Schmidt, et Richard von Weizsäcker. Non seulement elle surpassa les défis liés à son statut de réfugiée, perdant bon nombre de ces privilèges héréditaires et son pays, mais elle défia également les rôles restrictifs attribués aux femmes de son époque, lorsqu'on attendait de la plupart des femmes d'être des femmes et mères bien éduquées et de laisser les décisions aux hommes. Elle avait non seulement une voix en tant qu'intellectuelle leader avec une influence politique, mais elle ne se maria également jamais et était connue pour son amour de la vitesse au volant sa Porsche sportive dans les rues de Hambourg.
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Marion Dönhoff
1909 – 2002

J'ai toujours souhaité voir le jour où nous pourrions nous réunir d'un côté de la rivière de séparation pour échanger des idées, puis traverser le pont ensemble et continuer de l'autre côté.
La comtesse Marion Dönhoff fut l'une des journalistes les plus influentes d'après-guerre en Allemagne et l'éditrice du prestigieux hebdomadaire "Die Zeit" durant 30 ans. Cette noble femme très instruite a fui la Prusse orientale à cheval lors de l'invasion russe en 1945. Auparavant, elle avait géré le domaine familial durant plusieurs années après être revenue de longs voyages en Europe, en Afrique et en Amérique. Bien qu'ayant perdu sa Prusse orientale natale bien aimée, elle promut l'idée "d'aimer sans posséder" plutôt que de défendre la récupération de ces territoires. Au cours de sa vie, elle travailla activement à la réconciliation entre les États du bloc de l'Est et de l'Ouest, et soutint la politique active de l'Allemagne de l'Ouest envers l'Allemagne de l'Est, rejeta l'apartheid en Afrique du Sud, et ne cessa d'appeler à la pensée libérale, à la tolérance et à la justice dans ses écrits. Marion Dönhoff avait l'oreille des principaux politiciens de son époque, parmi eux Willy Brandt, Helmut Schmidt, et Richard von Weizsäcker. Non seulement elle surpassa les défis liés à son statut de réfugiée, perdant bon nombre de ces privilèges héréditaires et son pays, mais elle défia également les rôles restrictifs attribués aux femmes de son époque, lorsqu'on attendait de la plupart des femmes d'être des femmes et mères bien éduquées et de laisser les décisions aux hommes.
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Marion Dönhoff
1909 – 2002

J'ai toujours souhaité voir le jour où nous pourrions nous réunir d'un côté de la rivière de séparation pour échanger des idées, puis traverser le pont ensemble et continuer de l'autre côté.
La comtesse Marion Dönhoff fut l'une des journalistes les plus influentes d'après-guerre en Allemagne et l'éditrice du prestigieux hebdomadaire "Die Zeit" durant 30 ans. Cette noble femme très instruite a fui la Prusse orientale à cheval lors de l'invasion russe en 1945. Auparavant, elle avait géré le domaine familial durant plusieurs années après être revenue de longs voyages en Europe, en Afrique et en Amérique. Bien qu'ayant perdu sa Prusse orientale natale bien aimée, elle promut l'idée "d'aimer sans posséder" plutôt que de défendre la récupération de ces territoires.
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Ondina Peteani
1925 – 2003

C'est agréable de vivre libre
Ondina Peteani est désormais considérée comme la "première" fille-relais partisane, mais il fallut des années et un travail coûteux après sa mort pour révéler son histoire.

Son fils Giovanni raconte comment elle réussit à s'enfuir du camps de concentration Ravensbrück, lors d'une marche des prisonniers. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'enfuyait: elle s'en était déjà enfuit à deux reprises avant d'arriver en Allemagne. Son histoire aurait été déjà suffisament romanesque à ce stade. Mais Ondina n'a jamais laissé le cauchemar No. 81627 (son code à Auschwitz), se mettre en travers de ses plans de sa brillante idée de la vie. Après la guerre, elle choisit de devenir sage-femme. Avec son partenaire, Gian Luigi Brusadin, un journaliste de l'"Unità," elle créa la première agence des Editori Riuniti, un endroit vivant où les gens pouvaient se rencontrer et parler de politique. Puis, Ondina inventa un camp de vacances pour enfants et organisa un camp de réfugiés à Maiano suite au séisme au Frioul (1976). Et finalement, en tant que "panthère grise" avec son engagement dans le syndicat CGIL pour les retraités, elle évoqua sans mâcher ses mots que "seulement un pacte entre les générations permettrait d'éviter l'isolation et les injustices." Son fils ne cesse de faire connaître son expérience dans les écoles, soulignant à quel point la contribution et le soutien du contingent des femmes fut fondamental dans la lutte de libération nationale. Leur présence et travail comme partisanes ne fut reconnu que des décennies plus tard, grâce au combat des familles pour faire reconnaître les femmes partisanes et qu'on se souvienne d'elles. Lorsqu'on lui demande à quel point il était difficile pour une femme d'essayer de jouer un tel rôle dans une société tant patriarcale, il répond:
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Ondina Peteani
1925 – 2003

C'est agréable de vivre libre
Ondina Peteani est désormais considérée comme la "première" fille-relais partisane, mais il fallut des années et un travail coûteux après sa mort pour révéler son histoire.

Son fils Giovanni raconte comment elle réussit à s'enfuir du camps de concentration Ravensbrück, lors d'une marche des prisonniers. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'enfuyait: elle s'en était déjà enfuit à deux reprises avant d'arriver en Allemagne. Son histoire aurait été déjà suffisament romanesque à ce stade. Mais Ondina n'a jamais laissé le cauchemar No. 81627 (son code à Auschwitz), se mettre en travers de ses plans de sa brillante idée de la vie. Après la guerre, elle choisit de devenir sage-femme. Avec son partenaire, Gian Luigi Brusadin, un journaliste de l'"Unità," elle créa la première agence des Editori Riuniti, un endroit vivant où les gens pouvaient se rencontrer et parler de politique. Puis, Ondina inventa un camp de vacances pour enfants et organisa un camp de réfugiés à Maiano suite au séisme au Frioul (1976). Et finalement, en tant que "panthère grise" avec son engagement dans le syndicat CGIL pour les retraités, elle évoqua sans mâcher ses mots que "seulement un pacte entre les générations permettrait d'éviter l'isolation et les injustices."
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Ondina Peteani
1925 – 2003

C'est agréable de vivre libre
Ondina Peteani est désormais considérée comme la "première" fille-relais partisane, mais il fallut des années et un travail coûteux après sa mort pour révéler son histoire.

Son fils Giovanni raconte comment elle réussit à s'enfuir du camps de concentration Ravensbrück, lors d'une marche des prisonniers. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'enfuyait: elle s'en était déjà enfuit à deux reprises avant d'arriver en Allemagne. Son histoire aurait été déjà suffisament romanesque à ce stade. Mais Ondina n'a jamais laissé le cauchemar No. 81627 (son code à Auschwitz), se mettre en travers de ses plans de sa brillante idée de la vie.
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Anna Kuliscioff
1855 – 1925

Je souhaite, pour le triomphe de la cause de mon sexe, un peu plus de solidarité entre les femmes
Anna Kuliscioff, protagoniste du socialisme italien et féministe, née en 1854 à Moskaja dans une riche famille de marchands juifs, fut encouragée à cultiver son savoir avec des professeurs privés et s'intéressa très tôt à la politique. En 1871, elle déménagea à Zurich comme les femmes étaient interdites d'entrer à l'université en Russie. En 1873, des étudiants russes furent contraints de quitter l'université de Zurich, sans quoi ils ne seraient pas admis aux examens de fin d'année en Russie. Ceci était une provocation à l'encontre des femmes car elles étaient accusées d'aller à l'étranger non pas pour des raisons éducatives, mais pour des loisirs sexuels.

En 1888, en Italie, Anna continua ses études se spécialisant en gynécologie, d'abord à Turin, puis à Padoue. Elle découvrit d'abord la bactérie à l'origine de la fièvre puerpérale, sauvant des millions de femmes de la mort après l'accouchement. Elle commença ensuite à pratiquer la médecine à Milan, voyageant dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Elle était surnommée "la doctoresse des pauvres". Elle ne fut jamais reconnue comme docteure, ceci étant principalement dû à son statut social et politique.

À Milan, elle entra en contact avec des représentantes du féminisme qui, en 1882, avaient formé la Ligue pour les Intérêts des Femmes. Dorénavant, l'engagement d'Anna pour la question des femmes devint de plus en plus clair et persistant, culminant lors de son discours au cerlce philologique de Milan en avril 1890: le monopole de l'homme. L'aspect novateur de l'intervention d'Anna Kuliscioff venait cependant dans sa façon de concevoir l'égalité des sexes: "Ce n'est pas une condamnation à tout prix de l'autre sexe que demandent les femmes; au contaire, elles aspirent à obtenir la coopération consciente et active des meilleurs hommes, de ceux qui,
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Anna Kuliscioff
1855 – 1925

Je souhaite, pour le triomphe de la cause de mon sexe, un peu plus de solidarité entre les femmes
Anna Kuliscioff, protagoniste du socialisme italien et féministe, née en 1854 à Moskaja dans une riche famille de marchands juifs, fut encouragée à cultiver son savoir avec des professeurs privés et s'intéressa très tôt à la politique. En 1871, elle déménagea à Zurich comme les femmes étaient interdites d'entrer à l'université en Russie. En 1873, des étudiants russes furent contraints de quitter l'université de Zurich, sans quoi ils ne seraient pas admis aux examens de fin d'année en Russie. Ceci était une provocation à l'encontre des femmes car elles étaient accusées d'aller à l'étranger non pas pour des raisons éducatives, mais pour des loisirs sexuels.

En 1888, en Italie, Anna continua ses études se spécialisant en gynécologie, d'abord à Turin, puis à Padoue. Elle découvrit d'abord la bactérie à l'origine de la fièvre puerpérale, sauvant des millions de femmes de la mort après l'accouchement. Elle commença ensuite à pratiquer la médecine à Milan, voyageant dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Elle était surnommée "la doctoresse des pauvres". Elle ne fut jamais reconnue comme docteure, ceci étant principalement dû à son statut social et politique.
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Anna Kuliscioff
1855 – 1925

Je souhaite, pour le triomphe de la cause de mon sexe, un peu plus de solidarité entre les femmes
Anna Kuliscioff, protagoniste du socialisme italien et féministe, née en 1854 à Moskaja dans une riche famille de marchands juifs, fut encouragée à cultiver son savoir avec des professeurs privés et s'intéressa très tôt à la politique. En 1871, elle déménagea à Zurich comme les femmes étaient interdites d'entrer à l'université en Russie. En 1873, des étudiants russes furent contraints de quitter l'université de Zurich, sans quoi ils ne seraient pas admis aux examens de fin d'année en Russie. Ceci était une provocation à l'encontre des femmes car elles étaient accusées d'aller à l'étranger non pas pour des raisons éducatives, mais pour des loisirs sexuels.

En 1888, en Italie, Anna continua ses études se spécialisant en gynécologie, d'abord à Turin, puis à Padoue.
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Franca Rame
1929 – 2013

Comédienne, écrivaine et militante pour le droit des femmes à être reconnues et respectées.
Franca venait de Villastanza, à Milan, née dans une famille aux anciennes traditions théâtrales, essentiellement liées au théâtre de marionnettes datant des années 1600: son père était un comédien et sa mère fut d'abord enseignante, puis actrice. Le 24 juin 1954, elle épousa le comédien Dario Fo. De leur union naquit leur fils, Jacopo, le 31 mars 1955. Le duo artisitque Fo-Rame dura un peu plus de 50 ans avec une centaine de spectacles de genres variés: la farce et la commedia dell'arte (notamment “Isabella, tre caravelle e un cacciaballe”, de 1963, dans lequel pour la première fois le personnage du "giullaressa", une figure masculine typique (giullare, le bouffon en français), est joué par une femme et son nom est féminisé); du théâtre politique (notamment “Bandiere rosse a Mirafiori - basta con i fascisti!” par Fo, Rame et Lanfranco Binni, 1973); du théâtre civil et social, notamment “Lo stupro” (le viol), qui est la démonstration la plus spectaculaire de la façon dont le théâtre a été son moyen de transformer l'expérience. Le monologue, dans un style pince-sans-rire, évoque les violences dont l'artiste a été victime en 1973 par cinq néo-fascistes à Milan qui ont été condamné plusieurs années après. Le duo Fo-Rame était devenu une cible politique, mais elle en particulier, en tant que femme. Au cours des ans, les spectacles mettaient de plus en plus en scène l'actualité, traitant des problèmes sociaux, historiques et politiques, notament le statut des femmes, le statut des mères travailleuses, le divorce, l'avortement, les violences sexuelles, la toxicomanie, les conditions des détenus en prison, le fascisme et la résistance. En 1969, Soccorso Rosso, un mouvement créé pour lever des fonds et du soutien aux nombreux prisonniers politiques qui remplissait les prisons pendant les années de plomb, renaquit à l'initiative de la Commune de Dario Fo et Franca Rame et fut actif jusqu'en 1985. En 1980, Franca, Dario et Jacopo fondèrent l'université gratuite d'Alcatraz, un agritourisme culturel en Ombrie qui est toujours en fonction.
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Franca Rame
1929 – 2013

Comédienne, écrivaine et militante pour le droit des femmes à être reconnues et respectées.
Franca venait de Villastanza, à Milan, née dans une famille aux anciennes traditions théâtrales, essentiellement liées au théâtre de marionnettes datant des années 1600: son père était un comédien et sa mère fut d'abord enseignante, puis actrice. Le 24 juin 1954, elle épousa le comédien Dario Fo. De leur union naquit leur fils, Jacopo, le 31 mars 1955. Le duo artisitque Fo-Rame dura un peu plus de 50 ans avec une centaine de spectacles de genres variés: la farce et la commedia dell'arte (notamment “Isabella, tre caravelle e un cacciaballe”, de 1963, dans lequel pour la première fois le personnage du "giullaressa", une figure masculine typique (giullare, le bouffon en français), est joué par une femme et son nom est féminisé); du théâtre politique (notamment “Bandiere rosse a Mirafiori - basta con i fascisti!” par Fo, Rame et Lanfranco Binni, 1973); du théâtre civil et social, notamment “Lo stupro” (le viol), qui est la démonstration la plus spectaculaire de la façon dont le théâtre a été son moyen de transformer l'expérience. Le monologue, dans un style pince-sans-rire, évoque les violences dont l'artiste a été victime en 1973 par cinq néo-fascistes à Milan qui ont été condamné plusieurs années après. Le duo Fo-Rame était devenu une cible politique, mais elle en particulier, en tant que femme.
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Franca Rame
1929 – 2013

Comédienne, écrivaine et militante pour le droit des femmes à être reconnues et respectées.
Franca venait de Villastanza, à Milan, née dans une famille aux anciennes traditions théâtrales, essentiellement liées au théâtre de marionnettes datant des années 1600: son père était un comédien et sa mère fut d'abord enseignante, puis actrice. Le 24 juin 1954, elle épousa le comédien Dario Fo. De leur union naquit leur fils, Jacopo, le 31 mars 1955. Le duo artisitque Fo-Rame dura un peu plus de 50 ans avec une centaine de spectacles de genres variés: la farce et la commedia dell'arte (notamment “Isabella, tre caravelle e un cacciaballe”, de 1963, dans lequel pour la première fois le personnage du "giullaressa", une figure masculine typique (giullare, le bouffon en français), est joué par une femme et son nom est féminisé);
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Marie-Claire Chevalier
1955 – 2022

Celle dont le procès pour l'avortement illégal a fait évoluer la loi contre l'avortement en France
En 1971, Marie-Claire Chevalier avait 16 ans lorsqu'elle tomba enceinte suite à un viol par un jeune homme de son lycée de deux ans son aîné. La jeune femme demanda de l'aide à sa mère pour obtenir un avortement. La mère se tourna vers un médecin clandestin, mais sa fille eut une hémoragie qui la força à se rendre à l'hôpital. Son violeur, arrêté pour vol de voiture, décida de la dénoncer en échange de sa propre liberté. Elle fut directement accusée, ainsi que quatre autres femmes dont sa mère, car en 1971, l'interruption volontaire de grossesse était illégale en France et passable de six mois à deux ans de prison. Elle fut ensuite condamnée au procès de Bobigny et toutes les quatre furent défendues par l'avocate Gisèle Halimi. Gisèle Halimi fit de ce procès et de Marie-Claire Chevalier un symbole politique pour le droit à l'avortement. Ce cas marquera pour toujours l'histoire française et symbolisera un progrès réel pour les droits des femmes. Extrêmement médiatisé, le procès fut suivi de près par de nombreuses personnalités et se conclua sur une victoire brillante. Trois ans après ce jugement, les choses commencèrent à bouger. Cet événement contribua à l'adoption de la loi Veil et à la légalisation de l'avortement en France en 1975.
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Marie-Claire Chevalier
1955 – 2022

Celle dont le procès pour l'avortement illégal a fait évoluer la loi contre l'avortement en France
En 1971, Marie-Claire Chevalier avait 16 ans lorsqu'elle tomba enceinte suite à un viol par un jeune homme de son lycée de deux ans son aîné. La jeune femme demanda de l'aide à sa mère pour obtenir un avortement. La mère se tourna vers un médecin clandestin, mais sa fille eut une hémoragie qui la força à se rendre à l'hôpital. Son violeur, arrêté pour vol de voiture, décida de la dénoncer en échange de sa propre liberté. Elle fut directement accusée, ainsi que quatre autres femmes dont sa mère, car en 1971, l'interruption volontaire de grossesse était illégale en France et passable de six mois à deux ans de prison. Elle fut ensuite condamnée au procès de Bobigny et toutes les quatre furent défendues par l'avocate Gisèle Halimi. Gisèle Halimi fit de ce procès et de Marie-Claire Chevalier un symbole politique pour le droit à l'avortement. Ce cas marquera pour toujours l'histoire française et symbolisera un progrès réel pour les droits des femmes.
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Marie-Claire Chevalier
1955 – 2022

Celle dont le procès pour l'avortement illégal a fait évoluer la loi contre l'avortement en France
En 1971, Marie-Claire Chevalier avait 16 ans lorsqu'elle tomba enceinte suite à un viol par un jeune homme de son lycée de deux ans son aîné. La jeune femme demanda de l'aide à sa mère pour obtenir un avortement. La mère se tourna vers un médecin clandestin, mais sa fille eut une hémoragie qui la força à se rendre à l'hôpital. Son violeur, arrêté pour vol de voiture, décida de la dénoncer en échange de sa propre liberté. Elle fut directement accusée, ainsi que quatre autres femmes dont sa mère, car en 1971, l'interruption volontaire de grossesse était illégale en France et passable de six mois à deux ans de prison. Elle fut ensuite condamnée au procès de Bobigny et toutes les quatre furent défendues par l'avocate Gisèle Halimi.
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Rosalind Franklin
1920 – 1958

Biologiste britannique et pionnier de l'ADN
Le 18 octobre 1962, le prix Nobel de médecine fut décerné à trois hommes, James Watson, Francis Crick and Maurice Wilkins, pour la découverte de la structure hélicoïdale de l'ADN. Cependant, cette découverte fut rendue possible grâce à la recherce de Rosalind Franklin, une chimiste britannique et pionnière dans la biologie moléculaire, qui formula la structure hélicoïdale de l'ADN dans un rapport non publié.

En 1951, Rosalind Franklin prit un poste au King's College de Londres et travailla sur la structure de l'ADN en collaboration avec le physicien Maurice Wilkins. À travers sa recherche, elle fut la première à démontrer la structure hélicoïdale de l'ADN. Malheureusement, la relation entre elle et son collaborateur ne se déroula pas bien, Wilkins la voyant plus comme une assistante que son égale. Son supérieur, John Randall, lui demanda d'arrêter de travailler sur l'ADN et de partir, impliquant que les résultats de son travail restent au King's College. Wilkins donna accès au travail de Rosalind aux chercheurs Watson et Crick, sans son accord. Le 25 avril de la même année, James Watson et Francis Crick publièrent leur modèle de structure d'ADN dans la revue Nature, sans mentionné Rosalind Franklin. Ce ne fut que des années plus tard que cette reconnaissance lui a été attribuée.

Comme beaucoup de femmes scientifiques, Rosalind Franklin fut victime de l'effet Matilda. L'effet Matilda est le résultat d'une recherche sociologique menée par une historienne américaine, Margaret Rossiter. Il s'agit d'un phénomène qui reflète toutes les découvertes scientifiques faites par les femmes, mais rendues invisibles dans l'histoire en faveur des hommes.
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Rosalind Franklin
1920 – 1958

Biologiste britannique et pionnier de l'ADN
Le 18 octobre 1962, le prix Nobel de médecine fut décerné à trois hommes, James Watson, Francis Crick and Maurice Wilkins, pour la découverte de la structure hélicoïdale de l'ADN. Cependant, cette découverte fut rendue possible grâce à la recherce de Rosalind Franklin, une chimiste britannique et pionnière dans la biologie moléculaire, qui formula la structure hélicoïdale de l'ADN dans un rapport non publié.

En 1951, Rosalind Franklin prit un poste au King's College de Londres et travailla sur la structure de l'ADN en collaboration avec le physicien Maurice Wilkins. À travers sa recherche, elle fut la première à démontrer la structure hélicoïdale de l'ADN. Malheureusement, la relation entre elle et son collaborateur ne se déroula pas bien, Wilkins la voyant plus comme une assistante que son égale. Son supérieur, John Randall, lui demanda d'arrêter de travailler sur l'ADN et de partir, impliquant que les résultats de son travail restent au King's College. Wilkins donna accès au travail de Rosalind aux chercheurs Watson et Crick, sans son accord. Le 25 avril de la même année, James Watson et Francis Crick publièrent leur modèle de structure d'ADN dans la revue Nature, sans mentionné Rosalind Franklin. Ce ne fut que des années plus tard que cette reconnaissance lui a été attribuée.
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Rosalind Franklin
1920 – 1958

Biologiste britannique et pionnier de l'ADN
Le 18 octobre 1962, le prix Nobel de médecine fut décerné à trois hommes, James Watson, Francis Crick and Maurice Wilkins, pour la découverte de la structure hélicoïdale de l'ADN. Cependant, cette découverte fut rendue possible grâce à la recherce de Rosalind Franklin, une chimiste britannique et pionnière dans la biologie moléculaire, qui formula la structure hélicoïdale de l'ADN dans un rapport non publié.

En 1951, Rosalind Franklin prit un poste au King's College de Londres et travailla sur la structure de l'ADN en collaboration avec le physicien Maurice Wilkins. À travers sa recherche, elle fut la première à démontrer la structure hélicoïdale de l'ADN.
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Thérèse Clerc
1927-2016

Militante pour les droits des femmes âgées,Le troisième âge du féminisme
Thérèse Clerc était une féministe et activiste française, née le 9 décembre 1927 à Paris et décédée le 16 février 2016 à Montreuil, qui a oeuvré pour défendre les droits des femmes, plus particulièrement ceux des femmes âgées.

À l'âge de 20 ans, elle apprit la profession de modiste et épousa un petit entrepreneur qui possédait une entreprise de nettoyage industriel. Au tournant de Mai 68, elle milita en faveur de la liberté de l'avortement et de la contraception au sein du mouvement MLAC (Mouvement de liberté de l'avortement et de la contraception). Une année plus tard, en 1969, elle divorça de son mari et acheta un appartement à Montreuil où elle pratiquait des avortements gratuitement.

Toujours dans un but d'aider les femmes, elle fonda à Montreuil en 2000 la "maison des femmes" ouverte aux femmes de tous âges, victimes de violences, en insertion ou réinsertion. La même année, toujours à Montreuil, elle voulut fonder la "maison des Babayagas" et une "maison anti-retraite" autogérée par les résidentes, âgées et à faibles revenus, autour des valeurs de la citoyenneté, de la laïcité, de l'écology et du féminisme.
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Thérèse Clerc
1927-2016

Militante pour les droits des femmes âgées,Le troisième âge du féminisme
Thérèse Clerc était une féministe et activiste française, née le 9 décembre 1927 à Paris et décédée le 16 février 2016 à Montreuil, qui a oeuvré pour défendre les droits des femmes, plus particulièrement ceux des femmes âgées.

À l'âge de 20 ans, elle apprit la profession de modiste et épousa un petit entrepreneur qui possédait une entreprise de nettoyage industriel. Au tournant de Mai 68, elle milita en faveur de la liberté de l'avortement et de la contraception au sein du mouvement MLAC (Mouvement de liberté de l'avortement et de la contraception). Une année plus tard, en 1969, elle divorça de son mari et acheta un appartement à Montreuil où elle pratiquait des avortements gratuitement.

Toujours dans un but d'aider les femmes, elle fonda à Montreuil en 2000 la "maison des femmes" ouverte aux femmes de tous âges, victimes de violences, en insertion ou réinsertion.
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Thérèse Clerc
1927-2016

Militante pour les droits des femmes âgées,Le troisième âge du féminisme
Thérèse Clerc était une féministe et activiste française, née le 9 décembre 1927 à Paris et décédée le 16 février 2016 à Montreuil, qui a oeuvré pour défendre les droits des femmes, plus particulièrement ceux des femmes âgées.

À l'âge de 20 ans, elle apprit la profession de modiste et épousa un petit entrepreneur qui possédait une entreprise de nettoyage industriel. Au tournant de Mai 68, elle milita en faveur de la liberté de l'avortement et de la contraception au sein du mouvement MLAC (Mouvement de liberté de l'avortement et de la contraception). Une année plus tard, en 1969, elle divorça de son mari et acheta un appartement à Montreuil où elle pratiquait des avortements gratuitement.
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Dimitrana Ivanova
1881 – 1960

Si vous voulez savoir ce qu'est la persévérance, lisez son histoire.
Dimitrana Ivanova, née Petrova, était la fille d'un artisan-commerçant et d'un prêtre. Elle est née à Rousse, une grande ville de Bulgarie à cette époque, et y obtint son diplôme du lycée pour filles. Elle épousa Doncho Ivanov en 1914, devenant ainsi Dimitrana Ivanova.

Comme à cette époque le lycée pour filles dispensait une classe de moins que pour les garçons, cela servait de prétexte pour refuser l'accès aux femmes aux études supérieures de l'université bulgare de Sofia. De ce fait, Dimitrana n'eut pas d'autre choix que de s'inscrire dans une université étrangère, à savoir l'université de Zurich en Suisse, où elle suivit des cours de pédagogie et philosophie. À cause de nombreuses tragédies familiales et la faillite de sa famille, elle dut rentrer à la maison avant son dernier examen et ne put revenir pour le passer, faisant ainsi qu'elle n'obtint pas son diplôme. Elle fut forcée de chercher du travail et devint enseignante en passant tous les examens en vigueur.

En tant que professeure, la carrière de Dimitrana fut souvent affectée par de nombreuses lois discriminatoires (les femmes mariées n'avaient pas le droit de travailler; plus tard elles furent autorisées à travailler après le mariage, mais devaient accepter un salaire réduit; les enseignantes devaient prendre leur retraite à l'âge de 40 ans et leur nombre, dans certains districts, ne pouvaient pas dépasser celui du nombre d'enseignants).
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Dimitrana Ivanova
1881 – 1960

Si vous voulez savoir ce qu'est la persévérance, lisez son histoire.
Dimitrana Ivanova, née Petrova, était la fille d'un artisan-commerçant et d'un prêtre. Elle est née à Rousse, une grande ville de Bulgarie à cette époque, et y obtint son diplôme du lycée pour filles. Elle épousa Doncho Ivanov en 1914, devenant ainsi Dimitrana Ivanova.

Comme à cette époque le lycée pour filles dispensait une classe de moins que pour les garçons, cela servait de prétexte pour refuser l'accès aux femmes aux études supérieures de l'université bulgare de Sofia. De ce fait, Dimitrana n'eut pas d'autre choix que de s'inscrire dans une université étrangère, à savoir l'université de Zurich en Suisse, où elle suivit des cours de pédagogie et philosophie. À cause de nombreuses tragédies familiales et la faillite de sa famille, elle dut rentrer à la maison avant son dernier examen et ne put revenir pour le passer, faisant ainsi qu'elle n'obtint pas son diplôme. Elle fut forcée de chercher du travail et devint enseignante en passant tous les examens en vigueur.

En tant que professeure, la carrière de Dimitrana fut souvent affectée par de nombreuses lois discriminatoires (les femmes mariées n'avaient pas le droit de travailler; plus tard elles furent autorisées à travailler après le mariage, mais devaient accepter un salaire réduit;
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Dimitrana Ivanova
1881 – 1960

Si vous voulez savoir ce qu'est la persévérance, lisez son histoire.
Dimitrana Ivanova, née Petrova, était la fille d'un artisan-commerçant et d'un prêtre. Elle est née à Rousse, une grande ville de Bulgarie à cette époque, et y obtint son diplôme du lycée pour filles. Elle épousa Doncho Ivanov en 1914, devenant ainsi Dimitrana Ivanova.

Comme à cette époque le lycée pour filles dispensait une classe de moins que pour les garçons, cela servait de prétexte pour refuser l'accès aux femmes aux études supérieures de l'université bulgare de Sofia. De ce fait, Dimitrana n'eut pas d'autre choix que de s'inscrire dans une université étrangère, à savoir l'université de Zurich en Suisse, où elle suivit des cours de pédagogie et philosophie.
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Florica Bagdasar
1901 – 1978

Médecin, femme politique, première femme ministre en Roumanie, une personne qui a conduit au changement partout où elle est passée.
Florica Bagdasar, est née sous le nom de Ciumetti, à Monastir, sur le territoire actuel de la Macédoine, dans une famille macédo-roumaine – Roumains originaires du Sud du Danube. À cause de la Première Guerre mondiale, la famille a beaucoup déménagé et après avoir étudié dans différentes écoles secondaires, elle obtint son diplôme de la faculté de Médecine de Bucarest en 1925.

En 1927, elle épousa un collègue médecin, Dumitru Bagdasar, avec lequel elle partit rapidement pour étudier aux États-Unis, à l'université de Harvard. Une fois là-bas, elle reçut une bourse Rockefeller et se spécialisa en neurochirurgie. Suite à leur retour en Roumanie, ils ouvrirent une clinique en neurochirurgie à Bucarest, qu'il gérèrent en équipe. Plus tard dans sa carrière professionelle, elle choisit de se spécialiser en neuropsychiatrie infantile – une spécialité qu'elle allait également promouvoir au cours de sa période d'enseignement – et développa plusieurs matériels éducatifs pour les enfants.

En 1946, elle devint directrice du nouvellement fondé Centre d'Hygiène Mentale à Bucarest, qu'elle dirigea selon les dernières normes scientifiques et dans lequel elle réunit une solide équipe pluridisciplinaire pour travailler au développement des enfants souffrant de déficiences mentales et de problèmes comportementaux. La même année, son mari qui était le ministre de la Santé à ce moment-là, mourut et elle fut nommée pour prendre sa place dans la délégation roumaine officielle lors de la Conférence pour la Paix à Paris – étant la seule femme de la délégation – et, peu après cela, pour occuper la fonction de ministre de la Santé du même gouvernement jusqu'en 1948. Ainsi, Florica Bagdasar devint la première femme jamais nommée pour diriger un ministère et prendre part au gouvernement roumain.
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Florica Bagdasar
1901 – 1978

Médecin, femme politique, première femme ministre en Roumanie, une personne qui a conduit au changement partout où elle est passée.
Florica Bagdasar, est née sous le nom de Ciumetti, à Monastir, sur le territoire actuel de la Macédoine, dans une famille macédo-roumaine – Roumains originaires du Sud du Danube. À cause de la Première Guerre mondiale, la famille a beaucoup déménagé et après avoir étudié dans différentes écoles secondaires, elle obtint son diplôme de la faculté de Médecine de Bucarest en 1925.

En 1927, elle épousa un collègue médecin, Dumitru Bagdasar, avec lequel elle partit rapidement pour étudier aux États-Unis, à l'université de Harvard. Une fois là-bas, elle reçut une bourse Rockefeller et se spécialisa en neurochirurgie. Suite à leur retour en Roumanie, ils ouvrirent une clinique en neurochirurgie à Bucarest, qu'il gérèrent en équipe. Plus tard dans sa carrière professionelle, elle choisit de se spécialiser en neuropsychiatrie infantile – une spécialité qu'elle allait également promouvoir au cours de sa période d'enseignement – et développa plusieurs matériels éducatifs pour les enfants.
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Florica Bagdasar
1901 – 1978

Médecin, femme politique, première femme ministre en Roumanie, une personne qui a conduit au changement partout où elle est passée.
Florica Bagdasar, est née sous le nom de Ciumetti, à Monastir, sur le territoire actuel de la Macédoine, dans une famille macédo-roumaine – Roumains originaires du Sud du Danube. À cause de la Première Guerre mondiale, la famille a beaucoup déménagé et après avoir étudié dans différentes écoles secondaires, elle obtint son diplôme de la faculté de Médecine de Bucarest en 1925.

En 1927, elle épousa un collègue médecin, Dumitru Bagdasar, avec lequel elle partit rapidement pour étudier aux États-Unis, à l'université de Harvard. Une fois là-bas, elle reçut une bourse Rockefeller et se spécialisa en neurochirurgie.
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Elisabeta Rizea
1912 – 2003

Malgré les tortures intensives qu'elle a subies, elle a continué à défendre ses convictions et a soutenu un groupe de partisans anticommunistes.
Elisabeta est née dans une famille paysanne (Șuța) dans un village du Sud de la Roumanie – Domnești, comté d'Argeș. Elle se maria à l'âge de 19 ans et prit le nom de famille de son mari, Gheorghe Rizea.

Elle était promise à une vie de campagne ordinaire, mais elle était loin de se douter que la fin de la Seconde Guerre mondiale signifierait le début de sa propre guerre avec les autorités communistes, imposées par l'armée soviétique à cette époque. Son oncle, un leader local du Parti National Paysan, fut tué par la police secrète, ce qui mena son mari à rejoindre un groupe de guerilla anti-communiste dirigé par le colonel Gheorghe Arsenescu. Ainsi, Elisabeta devint une informatrice et fournisseuse d'approvisionnements pour le groupe.

Au cours de l'été 1949, le groupe d'Arsenescu tomba dans une embuscade et, lors de son évasion, deux officiers furent tués ce qui donna lieu à une enquête et des recherches approfondies. Elisabeta Rizea fut dénoncée par un autre villageois et envoyée en prison. Elle resta enprisonnée pendant 18 mois avant de comparaître devant un tribunal qui la condamna à sept ans d'incarcération. Durant tout ce temps, elle fut fréquemment battue jusqu'à l'évanouissement, pendue par les cheveux, scalpée, brulée et finit avec des côtes cassées, des genoux brisés, complètement chauve, mais malgré cela, elle ne trahit jamais aucun des combattants anti-communistes cachés dans les montagnes et continua à leur fournir de la nourriture et des informations après sa libération. En 1961, lorsque le leader du groupe, Arsenescu, fut arrêté, Elisabeta Rizea fut de nouveau arrêtée et condamnée à 25 ans de prison, étant déclarée comme "ennemie du peuple", mais elle fut libérée après seulement trois ans à cause d'une amnisitie générale adoptée en 1964. Elle mena le reste de sa vie dans l'anonymat dans le village natal de son mari, Nucșoara, et mourut d'une pneumonie virale en 2003.
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Elisabeta Rizea
1912 – 2003

Malgré les tortures intensives qu'elle a subies, elle a continué à défendre ses convictions et a soutenu un groupe de partisans anticommunistes.
Elisabeta est née dans une famille paysanne (Șuța) dans un village du Sud de la Roumanie – Domnești, comté d'Argeș. Elle se maria à l'âge de 19 ans et prit le nom de famille de son mari, Gheorghe Rizea.

Elle était promise à une vie de campagne ordinaire, mais elle était loin de se douter que la fin de la Seconde Guerre mondiale signifierait le début de sa propre guerre avec les autorités communistes, imposées par l'armée soviétique à cette époque. Son oncle, un leader local du Parti National Paysan, fut tué par la police secrète, ce qui mena son mari à rejoindre un groupe de guerilla anti-communiste dirigé par le colonel Gheorghe Arsenescu. Ainsi, Elisabeta devint une informatrice et fournisseuse d'approvisionnements pour le groupe.

Au cours de l'été 1949, le groupe d'Arsenescu tomba dans une embuscade et, lors de son évasion, deux officiers furent tués ce qui donna lieu à une enquête et des recherches approfondies. Elisabeta Rizea fut dénoncée par un autre villageois et envoyée en prison. Elle resta enprisonnée pendant 18 mois avant de comparaître devant un tribunal qui la condamna à sept ans d'incarcération.
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Elisabeta Rizea
1912 – 2003

Malgré les tortures intensives qu'elle a subies, elle a continué à défendre ses convictions et a soutenu un groupe de partisans anticommunistes.
Elisabeta est née dans une famille paysanne (Șuța) dans un village du Sud de la Roumanie – Domnești, comté d'Argeș. Elle se maria à l'âge de 19 ans et prit le nom de famille de son mari, Gheorghe Rizea.

Elle était promise à une vie de campagne ordinaire, mais elle était loin de se douter que la fin de la Seconde Guerre mondiale signifierait le début de sa propre guerre avec les autorités communistes, imposées par l'armée soviétique à cette époque. Son oncle, un leader local du Parti National Paysan, fut tué par la police secrète, ce qui mena son mari à rejoindre un groupe de guerilla anti-communiste dirigé par le colonel Gheorghe Arsenescu. Ainsi, Elisabeta devint une informatrice et fournisseuse d'approvisionnements pour le groupe.
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María Goyri
1873 – 1954

Le fait d'être une femme la mettait au second plan et dans l'ombre de l'homme célèbre - son mari.
Chercheuse, philologue, éducatrice, écrivaine et active défenseuse des droits des femmes. Elle est la première femme à être diplomée d'une université espagnole avec un diplôme en philosophie et écriture. Ses études sur les ballades espagnoles menées avec son mari Ramón Menéndez Pidal, posèrent les fondations pour la recherche dans ce domaine, bien qu'uniquement le nom de son mari devint connu. Elle fut également l'une des premières femmes à se rendre à la salle de sport pour combattre l'arthrose dont elle souffrait depuis son jeune âge, une activité très inhabituelle pour une femme à cette époque.

Maria Goyri est née à Madrid et fut élévée par sa mère qui s'assura que sa fille reçoive une éducation parfaitement planifiée et organisée à la maison. Elle continua son éducation formelle et reçut les titres de gouverneuse et de professeure de commerce, ainsi que celui d'enseignante. Elle assista d'abord aux cours de la faculté de philosophie et lettres sans s'inscrire, et une année après, déposa une demande d'authorisation pour ouvrir un programme d'études aux femmes. L'authorisation fut donnée, à condition qu'elle ne communique pas avec les étudiants masculins, qu'elle entre dans la salle accompagnée par un professeur, et s'asseye sur une chaise séparée à ses côtés durant le cours. Elle fut la première étudiante féminine officielle dans cette faculté de l'université espagnole, qu'elle termina avec succès en 1896. En 1909, elle reçut son doctorat avec un thèse sur Lope de Vega et des ballades. À l'école supérieure de l'université, Maria Goyri rencontra son mari, Ramón Menédez Pidal, qui y était professeur. Elle devint son étudiante et assistante. La récupération de la tradition orale des ballades et la vie et l'œuvre de Lope de Vega ont été les principaux axes de leurs recherches philologiques, qu'elle combina avec son travail de pédagogue et d'enseignante, prônant une éducation large, libérale et mixte.
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María Goyri
1873 – 1954

Le fait d'être une femme la mettait au second plan et dans l'ombre de l'homme célèbre - son mari.
Chercheuse, philologue, éducatrice, écrivaine et active défenseuse des droits des femmes. Elle est la première femme à être diplomée d'une université espagnole avec un diplôme en philosophie et écriture. Ses études sur les ballades espagnoles menées avec son mari Ramón Menéndez Pidal, posèrent les fondations pour la recherche dans ce domaine, bien qu'uniquement le nom de son mari devint connu. Elle fut également l'une des premières femmes à se rendre à la salle de sport pour combattre l'arthrose dont elle souffrait depuis son jeune âge, une activité très inhabituelle pour une femme à cette époque.

Maria Goyri est née à Madrid et fut élévée par sa mère qui s'assura que sa fille reçoive une éducation parfaitement planifiée et organisée à la maison. Elle continua son éducation formelle et reçut les titres de gouverneuse et de professeure de commerce, ainsi que celui d'enseignante. Elle assista d'abord aux cours de la faculté de philosophie et lettres sans s'inscrire, et une année après, déposa une demande d'authorisation pour ouvrir un programme d'études aux femmes. L'authorisation fut donnée, à condition qu'elle ne communique pas avec les étudiants masculins, qu'elle entre dans la salle accompagnée par un professeur, et s'asseye sur une chaise séparée à ses côtés durant le cours.
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María Goyri
1873 – 1954

Le fait d'être une femme la mettait au second plan et dans l'ombre de l'homme célèbre - son mari.
Chercheuse, philologue, éducatrice, écrivaine et active défenseuse des droits des femmes. Elle est la première femme à être diplomée d'une université espagnole avec un diplôme en philosophie et écriture. Ses études sur les ballades espagnoles menées avec son mari Ramón Menéndez Pidal, posèrent les fondations pour la recherche dans ce domaine, bien qu'uniquement le nom de son mari devint connu. Elle fut également l'une des premières femmes à se rendre à la salle de sport pour combattre l'arthrose dont elle souffrait depuis son jeune âge, une activité très inhabituelle pour une femme à cette époque.

Maria Goyri est née à Madrid et fut élévée par sa mère qui s'assura que sa fille reçoive une éducation parfaitement planifiée et organisée à la maison.
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María Bernaldo de Quirós
1898 – 1983

Au fur et à mesure que l'opinion publique évolue, les gens se rendront compte que les femmes peuvent faire plus que de la broderie.
María de la Salud Bernaldo de Quirós y Bustillo fut la première femme espagnole à obtenir un permis de pilote et à bénéficier de la loi du divorce de la République.

Elle venait d'une famille artistocratique et reçut une bonne éducation, mais elle était attirée par l'aviation dès son plus jeune âge. Elle fut mariée deux fois, le premier mariage étant une vraie tragédie (elle perdit son mari et ses deux enfants). Au cours de son second mariage, grâce à ses relations dans le cercle de l'aviation, elle décida de suivre sa vocation et de commencer une formation.

Lorsque María s'inscrivit au Club Royal Aero d'Espagne, elle était la seule femme parmi dix-huit étudiants. Son instructeur affirmait que les femmes manquait d'esprit de sacrifice, nécessaire pour voler, toutefois il considérait María comme une étudiante exceptionnelle. Au moment où elle reçut son permis, elle s'était déjà séparée de son mari. Ainsi, elle fut aussi l'une des premières femmes à tirer profit de la loi du divorce de la deuxième République. Une fois qu'elle obtint son permis, elle commença à visiter les aérodromes et à participer à divers événements et festivals. Maria devint très célèbre, étant honorée dans chaque endroit où elle se rendait. Dans ses interviews, elle accentuait le fait qu'elle était une "femme moderne". Elle faisait des déclarations appellant le gouvernement à soutenir l'accès aux femmes à l'aviation et vantait leur capacité à faire "plus que de la broderie." Malgré ses accomplissements, María devait attribuer la majorité de ses mérites à son physique: "Les plus beaux yeux que l'aviation ait jamais eu…" À cause de son genre, elle fut privée du titre de pilote honoraire de l'armée, ce qui la priva de son statut militaire.
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María Bernaldo de Quirós
1898 – 1983

Au fur et à mesure que l'opinion publique évolue, les gens se rendront compte que les femmes peuvent faire plus que de la broderie.
María de la Salud Bernaldo de Quirós y Bustillo fut la première femme espagnole à obtenir un permis de pilote et à bénéficier de la loi du divorce de la République.

Elle venait d'une famille artistocratique et reçut une bonne éducation, mais elle était attirée par l'aviation dès son plus jeune âge. Elle fut mariée deux fois, le premier mariage étant une vraie tragédie (elle perdit son mari et ses deux enfants). Au cours de son second mariage, grâce à ses relations dans le cercle de l'aviation, elle décida de suivre sa vocation et de commencer une formation.

Lorsque María s'inscrivit au Club Royal Aero d'Espagne, elle était la seule femme parmi dix-huit étudiants. Son instructeur affirmait que les femmes manquait d'esprit de sacrifice, nécessaire pour voler, toutefois il considérait María comme une étudiante exceptionnelle. Au moment où elle reçut son permis, elle s'était déjà séparée de son mari. Ainsi, elle fut aussi l'une des premières femmes à tirer profit de la loi du divorce de la deuxième République. Une fois qu'elle obtint son permis, elle commença à visiter les aérodromes et à participer à divers événements et festivals. Maria devint très célèbre, étant honorée dans chaque endroit où elle se rendait.
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María Bernaldo de Quirós
1898 – 1983

Au fur et à mesure que l'opinion publique évolue, les gens se rendront compte que les femmes peuvent faire plus que de la broderie.
María de la Salud Bernaldo de Quirós y Bustillo fut la première femme espagnole à obtenir un permis de pilote et à bénéficier de la loi du divorce de la République.

Elle venait d'une famille artistocratique et reçut une bonne éducation, mais elle était attirée par l'aviation dès son plus jeune âge. Elle fut mariée deux fois, le premier mariage étant une vraie tragédie (elle perdit son mari et ses deux enfants). Au cours de son second mariage, grâce à ses relations dans le cercle de l'aviation, elle décida de suivre sa vocation et de commencer une formation.

Lorsque María s'inscrivit au Club Royal Aero d'Espagne, elle était la seule femme parmi dix-huit étudiants.
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Maria Lejárraga
1874 – 1974

Elle écrivait et son mari récoltait la gloire, la célébrité et l'argent!
Écrivaine, féministe, députée, polyglotte et socialiste qui s'est opposée à la peine de mort et à la légalisation de la prostitution. Elle a prôné l'éducation, le travail et l'égalité des droits pour les femmes en Espagne. Une femme très ouverte d'esprit et visonnaire qui a dû payé un prix élevé imposée par son sexe.

María Lejárraga vient d'une famille issue de la classe moyenne financièrement stable dans la région de La Rioja. Elle put recevoir une bonne éducation et devint enseignante. Au cours de sa carrière dans l'enseignement, elle se découvre une passion pour l'écriture. Elle était très talentueuse et était prête à partager ses idées et histoires avec le monde. Mais c'est alors qu'elle se heurta à un gros obstacle. Au début du XXe siècle, être écrivaine était perçu comme un travail immoral, particulièrement pour une éducatrice. Si elle prenait le risque de réaliser son rêve, elle aurait pu perdre son métier d'enseignante. Elle trouva alors une solution à ce problème dans son mariage en publiant son travail sous le nom de son mari. Ainsi, elle écrivait et attendait à la maison tandis qu'il recevait les éloges et les applaudissements aux avant-premières des pièces. Avant sa mort, son mari confirma les rumeurs qui circulaient dans les cercles théatraux disant qu'elle était la véritable autrice de ses oeuvres.

Un moment difficile dans sa vie fut lorsque son mari la trompa après 20 ans de marriage et la quitta pour une jeune et célèbre actrice. Malgré leur séparation, le couple ne divorca jamais comme cela n'était pas pas permis. Le plus surprenant fut que Maria continua d'écrire des oeuvres avec lesquelles son mari absent triompha pendant plus d'une décennie. Après la guerre civile, elle dut fuir l'Espagne et termina sa vie en Argentine. Lorsque son mari mourrut en 1947, sa fille réclama les droits d'auteurs de son père. [...]
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Maria Lejárraga
1874 – 1974

Elle écrivait et son mari récoltait la gloire, la célébrité et l'argent!
Écrivaine, féministe, députée, polyglotte et socialiste qui s'est opposée à la peine de mort et à la légalisation de la prostitution. Elle a prôné l'éducation, le travail et l'égalité des droits pour les femmes en Espagne. Une femme très ouverte d'esprit et visonnaire qui a dû payé un prix élevé imposée par son sexe.

María Lejárraga vient d'une famille issue de la classe moyenne financièrement stable dans la région de La Rioja. Elle put recevoir une bonne éducation et devint enseignante. Au cours de sa carrière dans l'enseignement, elle se découvre une passion pour l'écriture. Elle était très talentueuse et était prête à partager ses idées et histoires avec le monde. Mais c'est alors qu'elle se heurta à un gros obstacle. Au début du XXe siècle, être écrivaine était perçu comme un travail immoral, particulièrement pour une éducatrice. Si elle prenait le risque de réaliser son rêve, elle aurait pu perdre son métier d'enseignante. Elle trouva alors une solution à ce problème dans son mariage en publiant son travail sous le nom de son mari. Ainsi, elle écrivait et attendait à la maison tandis qu'il recevait les éloges et les applaudissements aux avant-premières des pièces. Avant sa mort, son mari confirma les rumeurs qui circulaient dans les cercles théatraux disant qu'elle était la véritable autrice de ses oeuvres. [...]
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Maria Lejárraga
1874 – 1974

Elle écrivait et son mari récoltait la gloire, la célébrité et l'argent!
Écrivaine, féministe, députée, polyglotte et socialiste qui s'est opposée à la peine de mort et à la légalisation de la prostitution. Elle a prôné l'éducation, le travail et l'égalité des droits pour les femmes en Espagne. Une femme très ouverte d'esprit et visonnaire qui a dû payé un prix élevé imposée par son sexe.

María Lejárraga vient d'une famille issue de la classe moyenne financièrement stable dans la région de La Rioja. Elle put recevoir une bonne éducation et devint enseignante. Au cours de sa carrière dans l'enseignement, elle se découvre une passion pour l'écriture. Elle était très talentueuse et était prête à partager ses idées et histoires avec le monde. [...]
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